Alors que la zone Afrique entame les éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022, les clubs anglais, dans un mouvement d’ensemble, ont décidé de ne pas laisser partir leurs joueurs originaires des pays comme le Maroc, prétextant le fort taux de contamination au Covid-19.
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La FIFA n’est pas de cet avis. « Ensemble, nous avons fait face à des problèmes majeurs par le passé, et nous devons continuer de le faire à l’avenir », écrit Gianni Infantino, président de la FIFA. Il souligne que « la mise à disposition des joueurs pour les prochaines fenêtres internationales est une question dont l’urgence et l’importance sont capitales ».
En décidant de garder les joueurs, ces clubs souhaitent leur éviter les 10 jours de quarantaine imposés par le gouvernement anglais à leur retour. Une préoccupation qui a fait l’objet d’un courrier adressé à Boris Johnson, et dans lequel le président de la FIFA demande un allègement de cette quarantaine imposée.
La Confédération africaine de football monte au créneau
Au lendemain de l’appel de la FIFA aux clubs anglais, la Confédération africaine de football (CAF) est également montée au créneau. Dans un communiqué, elle fustige l’attitude de ces clubs. Tout en appelant le gouvernement britannique à « fournir les exemptions requises pour permettre aux joueurs africains de représenter leurs pays », la CAF rappelle que des dérogations similaires ont été accordées par ce même gouvernement britannique pour l’Euro 2020, qui s’est tenu, il y a deux mois, dans un contexte marqué par des chiffres affolants en matière de contamination au Covid-19.
La CAF invite le gouvernement britannique à appliquer le même traitement appliqué à l’Afrique en vertu des principes de solidarité et d’égalité. Si la décision des clubs anglais est maintenue, Vahid Halilhodzic devra se débrouiller sans Romain Saïss et Hakim Ziyech.