La France refuse d’accorder des visas à des transporteurs marocains
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Les autorités françaises et marocaines ont échangé sur la mesure de restrictions de visas imposées par la France, laquelle pénalise notamment les conducteurs marocains du transport international routier (TIR). Une solution a été trouvée pour mettre fin à la crise des visas.
Les routiers marocains peuvent se frotter les mains. Après la rencontre du 22 novembre dernier entre le président de la CGEM, Chakib Alj, et Franck Reister, ministre français chargé du Commerce, qui effectuait une visite au Maroc, une réunion de travail a eu lieu jeudi 2 décembre à Rabat, au cours de laquelle la mesure de restrictions de visas imposées par la France a été abordée. Étaient présents à cette rencontre, la fédération du transport et de la logistique (FTL), affiliée à la CGEM, Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, les consuls généraux de France à Rabat et à Casablanca, la conseillère économique de l’ambassade, ainsi qu’une délégation de la CGEM, comprenant notamment Abdelilah Hifdi, Badr Alioua, Samia Terhzaz et Driss Bernoussi.
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« Lors de cette réunion de travail qui s’est déroulée dans un esprit de compréhension et de coopération constructive, la partie marocaine a exposé en détail les difficultés et les entraves rencontrées par la communauté TIR en matière d’obtention de visas Schengen, plus particulièrement en ce qui concerne les délais d’attente assez longs », indique la fédération du transport et de la logistique (FTL), affiliée à la CGEM dans un communiqué. « Le nombre annuel de visas délivré par les consulats généraux de Rabat et Casablanca durant les années 2018, 2019, 2020 et 2021 a enregistré une progression continue. Par contre, concernant les délais, la partie française a fait état de dossiers opaques, comportant diverses irrégularités », a souligné la partie française.
À l’issue des discussions, les parties françaises et marocaines ont convenu de mettre en place « une procédure claire et spécifique, sur la base d’un cahier des charges, permettant à la fois de faciliter le dépôt des demandes de visas et de leur obtention et de faire face aux différentes pratiques contraires à l’éthique que la FTL-CGEM dénonce constamment et condamne fermement », précise la même source.
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La FTL fait par ailleurs savoir que les dispositions du cahier des charges seront examinées et arrêtées lors d’une prochaine rencontre, prévue cette semaine avec la partie française. Ces dispositions permettront à l’avenir, « à tout opérateur marocain du TIR remplissant les conditions fixées de disposer de visas, dans des délais réduits et de façon claire et transparente », ajoute-t-elle.
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