« Ces derniers jours, les contacts téléphoniques et par visioconférence entre les responsables des Affaires étrangères et de l’Intérieur des deux pays ont été multipliés dans le but de parvenir à une entente sur le règlement de ce problème », a affirmé à Le360 une source proche du dossier. Selon ses explications, des échanges de délégation étaient prévus, mais la crise sanitaire liée au Covid-19 a freiné ces projets. Elle a en outre précisé que les pourparlers n’ont pas pour autant avancé.
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Autre action menée : une délégation de la CGEM, conduite par Abdelillah Hifdi, vice-président de la Chambre des conseillers, également président de la Fédération nationale du transport, un organe affilié à la confédération patronale, a initié une rencontre avec l’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal, pour se pencher sur le cas des camionneurs marocains, à qui la France refuse d’accorder de visas. Les consulats français ont rejeté ces derniers mois de centaines de demandes de visas pour les conducteurs des sociétés de Transport international routier (TIR) qui assurent le transport sur l’Europe, et ce, pour des raisons injustifiées.
Paris avait décidé fin septembre de réduire de 50 % l’octroi des visas pour les Marocains et les Algériens et de 30 % pour les Tunisiens parce que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ne permettent pas le retour, accuse-t-on, de leurs ressortissants expulsés.