La décision de la France de réduire de moitié le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains, a sérieusement affecté les conducteurs des sociétés de Transport international routier (TIR) à qui les consulats français au Maroc ont refusé d’accorder le visa, pourtant indispensable pour l’exercice de leur profession.
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Cette décision des autorités françaises, qui a créé un tollé au Maroc, sera au cœur des débats lundi 6 décembre, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants. Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, fournira à l’occasion de plus amples précisions aux parlementaires sur cette situation qui a des conséquences sur l’économie marocaine.
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Le groupe parlementaire du RNI, l’Istiqlal et le PAM, membre de la majorité gouvernementale, adressera au ministre la question orale titrée comme suit : « La situation du secteur du transport international des marchandises à la lumière de la décision récente des autorités françaises ».
À noter que les autorités française et marocaine ont récemment engagé des pourparlers afin de parvenir à une solution convenable pour les deux parties. Une procédure accélérée d’octroi de visa avait été proposée pour permettre aux routiers d’exercer leurs activités. Mais pour le moment, aucune solution n’a encore été trouvée.