France : un patron menace de décapiter son salarié musulman

22 juillet 2015 - 16h00 - France - Ecrit par : Bladi.net

Un salarié musulman a été insulté et menacé de mort par son patron à Hauconcourt en Lorraine (Est de la France). Le patron nie les faits, pourtant une vidéo confirme ses propos, selon l’avocat de l’employé.

Les faits remontent au samedi 13 juillet selon le journal Le Républicain Lorrain. Ce jour là, Mustapha, l’employé, voit arriver son patron dont le visage montre que « ça ne vas pas ». Le patron demande le nombre de mètres cubes que peut contenir une citerne. Mustapha répond qu’il ne le sait pas, suite à quoi le chef lui dit :

« Vous ne le connaissez pas ? Écoutez voir, si Manu (employé de la même entreprise) vous dit 8 m3 … C’est la parole d’un Français, d’un Français ! Toi, t’es un arabe. Et tu écoutes ce que je te dis, d’accord ! »

Après ces propos, le patron va encore plus loin en menaçant de le décapiter : « Parce que peut-être qu’un jour, c’est moi qui vais te décapiter, et que je vais mettre ta tête sur un portail. Espèce de… musulman ! »

L’affaire est maintenant entre les mains de la justice. Le patron nie, pour l’instant, toutes les accusations, mais une vidéo filmée par Mustapha lors de l’altercation confirme les propos, selon son avocat, Me Mehdi Zouaoui.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Racisme - Islamophobie

Aller plus loin

Les magasins Primark accusés d’islamophobie

Encore une affaire d’islamophobie dans des magasins en France. Cette fois-ci, il s’agit de l’enseigne irlandaise Primark accusée de fouiller systématiquement les femmes voilées...

Les musulmans de Belgique se mobilisent contre le radicalisme et l’islamophobie

Le collectif "convergence musulmane" a été lancé dernièrement en Belgique. Son but : remettre à l’avant le vrai message véhiculé par l’Islam et apaiser le climat actuel....

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Hijab et football féminin : Le Conseil d’État maintient l’interdiction

L’interdiction du port du hijab lors des compétitions de football féminin, qui est en vigueur depuis 2016, a été confirmée par le Conseil d’État jeudi.

Violences policières : la France sermonnée par l’ONU

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, l’organe affilié aux Nations unies, exprimé sa « profonde préoccupation » concernant les pratiques des forces de police en France vis-à-vis des minorités. Cette inquiétude fait suite au décès...

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.