
Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le Parti Socialiste français qui peine à définir le concept de la diversité, se targue aujourd’hui de vouloir placer des candidats issus de l’immigration dans vingt-cinq circonscriptions classées "diversité".
Christophe Borgel, secrétaire français aux élections, explique au Monde que "la diversité est un sujet majeur" au PS, où la première secrétaire du parti, Martine Aubry, en a fait "une question de principe".
Déjà en 2007, la candidate aux présidentiels Ségolène Royal avait mené sa campagne électorale sous le slogan la "République métissée", mais sur les 17 candidats en lice issus de la diversité, seule la Guadeloupéenne George Pau-Langevin avait été élue députée à Paris.
La diversité serait-elle un simple argument de campagne pour le PS ? La vieille garde du parti semble en tout cas réticente à ce sujet, convaincue que les électeurs ne voteront jamais pour un Arabe. Malek Boutih, membre du Bureau national du PS affirme lui que "pour le Parti Socialiste, les minorités doivent rester invisibles".
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