Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Un policier révoqué pour radicalisation, a obtenu sa réintégration au sein du commissariat de Villeneuve-la-Garenne pour vice de procédure.
A 35 ans, le gardien de la paix, converti à l’islam, a été révoqué de la police pour son prosélytisme au sein même du commissariat de Villeneuve-la-Garenne, rapporte Le Parisien. Plusieurs témoignages recueillis par l’IGPN révèlent que le policier avait incité des adjoints de sécurité à faire la prière et fréquenter la mosquée. Le policier aurait convaincu l’un d’eux de se convertir à son tour et avait adopté un comportement différent avec les femmes dont il refusait le contact.
Il lui était également reproché son accointance avec un proche du terroriste qui avait attaqué des militaires de l’opération Sentinelle, en août 2017 à Levallois-Perret, à qui il avait aussi prêté son arme et son brassard pour qu’il se prenne en photo. Pis, le gardien de la paix aurait croisé par deux fois le terroriste de Levallois.
Estimant avoir été injustement limogé, le policier avait saisi le tribunal administratif en référé, c’est-à-dire en urgence. Jeudi, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’arrêté de révocation qu’avait pris le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, le 6 septembre 2018. La procédure qui a conduit à sa révocation n’a pas respecté les formes.
Aux dernières nouvelles, le policier devrait donc pouvoir réintégrer définitivement son poste, cette fois au commissariat de Gennevilliers où il avait été affecté il y a quelques mois, après avoir été révoqué. Cette sanction avait été prise après l’attentat de la préfecture de police le 3 octobre.
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