France : des policiers musulmans radiés

7 février 2020 - 19h30 - France - Ecrit par : Bladi.net

Une première. La Préfecture de police de Paris a exigé la radiation de trois fonctionnaires pour extrémisme. Les dossiers doivent être bientôt présentés à une commission paritaire spécifique, rattachée à Matignon pour instructions.

La procédure de radiation des agents de police est enclenchée. En effet, un agent de la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris, lors d’une attaque survenue le 3 octobre 2019, a mis un terme à la vie de quatre de ses collègues.

La procédure disciplinaire à son encontre est engagée par les services du Premier ministre pour la mise en place de l’organisme paritaire. Et c’est la Préfecture de police qui sera ainsi la première à le saisir.

Un premier dossier est déjà transmis à la commission paritaire, constituée de fonctionnaires et leaders syndicaux et concerne un agent administratif, selon les informations de 20 Minutes. La Préfecture de police reproche au premier fonctionnaire une pratique extrémiste de la religion musulmane. Deux autres dossiers sont en cours d’instruction.

Depuis le 3 octobre 2019, quatre agents de la Préfecture de police ont été épinglés et une suspension provisoire a été prononcée pour des soupçons à l’extrémisme. Au total, neuf policiers parisiens ont été désarmés depuis l’attaque de Michael Harpon. Au plan national, on dénombre 106 agents de la police nationale ayant fait l’objet de sanctions pour extrémisme, a indiqué Christophe Castaner, mardi dernier sur BFMTV. « Nous étudions le dossier. Cela ne veut pas dire qu’ils sont extrémistes », a laissé entendre le ministre de l’Intérieur.

Il faut préciser qu’en 2017, la majorité LREM a adopté une loi visant à transposer certaines mesures de l’État d’urgence dans le droit commun.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Administration - Menaces

Ces articles devraient vous intéresser :

Copropriétés au Maroc : les impayés qui ruinent l’immobilier

Au Maroc, la copropriété fait face à de graves difficultés, notamment le non-paiement des cotisations. De quoi impacter négativement le secteur de l’immobilier marocain.

Maroc : du nouveau pour l’impôt sur le revenu

Selon le projet de loi de finances 2025, le gouvernement prévoit d’augmenter de 30 000 à 40 000 dirhams la première tranche de revenu annuel exemptée d’impôt. Une mesure qui devrait permettre d’exonérer les revenus des salaires mensuels inférieurs à 6...

Du changement dans les aéroports marocains

L’Office national des Aéroports (ONDA) poursuit sa politique de modernisation aéroportuaire. Il procédera bientôt à l’installation de portiques électroniques dans cinq aéroports.

Maroc : voici les salaires dans la fonction publique

Le rapport sur les ressources humaines annexé au projet de Loi de Finances 2024 indique que le salaire mensuel net moyen dans la fonction publique marocaine a augmenté de 18,08 %, passant de 7 250 dirhams en 2013 à 8 561 dirhams en 2023.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Coup d’accélérateur pour le TGV Kénitra-Marrakech

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a lancé un appel d’offres pour la construction d’une voie ferrée à grande vitesse de 375 kilomètres reliant Kénitra à Marrakech.

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.

Maroc : ces régions oubliées de l’internet

Lors d’un débat organisé par le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Ghita Mezzour, ministre de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a révélé la part du territoire marocain sans couverture internet.

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.

Maroc : mise en garde contre les constructions illégales

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a apporté des clarifications au sujet des démolitions dans les zones côtières.