La police de Bruxelles Midi veut poursuivre les policières racistes
La police de Bruxelles Midi compte engager des poursuites judiciaires contre deux policières accusées de racisme.
Une attitude de complicité passive de tous les actes racistes, voilà ce que pense Noam Anouar de l’administration policière. Selon le délégué du syndicat policier « Vigi », il existe un deuxième groupe de forces de l’ordre sur Facebook avec des propos racistes, antisémites, sexistes et homophobes.
L’enquête de StreetPress sur des messages racistes publiés sur Facebook et attribués à des membres des forces de l’ordre, est analysée par le délégué du syndicat policier « Vigi ». Sur France info, Noam Anouar a affirmé que cette situation est très loin d’être un phénomène isolé.
Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire. Mais le syndicaliste, dénonce l’existence d’un deuxième groupe sur Facebook, beaucoup plus virulent que celui qui a été mis en lumière.
Par ailleurs, le délégué du syndicat estime que l’administration adopte une attitude de complicité passive de tous ces actes, mais aussi une tendance idéologique d’extrême droite qui se dessine de façon incontestable chez les policiers et dans la haute hiérarchie. Selon le délégué, cette complicité se manifeste par une suspension avec sursis par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
S’agissant d’une idéologie d’extrême droite, il explique que tous les sondages ont démontré une adhésion majoritaire aux thèses du Rassemblement national, même si on ne peut pas faire de lien direct avec l’extrême droite ou avec la violence raciste, puisqu’il s’agit d’opinions politiques qui s’expriment dans le cadre privé.
Aller plus loin
La police de Bruxelles Midi compte engager des poursuites judiciaires contre deux policières accusées de racisme.
La publication d’une vidéo montrant un policier en djellaba à Vesoul le 6 février dernier lors d’une opération anti-stupéfiants suscite l’indignation des habitants du quartier...
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