Fret SNCF délocalise au Maroc

26 août 2008 - 22h47 - France - Ecrit par : L.A

Pour limiter les coûts inutiles de sa branche fret chroniquement déficitaire, la SNCF envisage tout type d’économies.

« La direction a décidé de faire appel à une société franco-belge, Fedaso, basée au Maroc, pour la saisie manuelle des données écrites des contrats de transport des marchandises , dénonce la Fédération CGT des cheminots. On supprime des emplois et on délocalise comme une entreprise privée pour diminuer les coûts, alors qu’on reste une entreprise publique : c’est inacceptable ! »

En fait, la saisie manuelle ne concerne que très peu d’entreprises. « 90 % de nos clients utilisent un document électronique, indique-t-on à la SNCF. Un tel investissement ne serait pas rentable pour nous. »

Fondée en 1995 par le groupe néerlandais Wegener, Fedaso est spécialisée dans la dématérialisation de documents et la saisie de données, elle emploie 350 personnes à Paris, Bruxelles et Fès. Malgré ce transfert, personne ne doit se retrouver sans travail. « Les plus qualifiés deviendront superviseurs, formés à toutes les étapes qui précèdent la taxation, et les autres auront des propositions d’emploi au sein de l’entreprise », assure la SNCF .

Source : Le Figaro

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Délocalisation - Transport ferroviaire

Ces articles devraient vous intéresser :

Du nouveau pour le TGV Marrakech-Agadir

Dans le cadre de son accord avec l’Office national des chemins de fer (ONCF), le gouvernement marocain va continuer à financer les études et l’acquisition de biens immobiliers liés à l’extension du réseau de ligne à grande vitesse (LGV) vers les villes...

Le projet TGV Kénitra-Marrakech avance à grands pas

L’Office national des Chemins de fer (ONCF) s’active pour la réalisation du projet de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. Il vient de débloquer environ 695 millions de dirhams.

Maroc : L’ONCF modernise les gares et mise sur la sécurité

Renforcer la sécurité des passagers et fluidifier le trafic. C’est l’objectif visé par l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui prévoit d’instaurer un nouveau système de contrôle d’accès aux quais.

Le Maroc va se doter de 20 nouvelles gares

L’Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit la construction de 20 nouvelles gares pour les trains régionaux rapides (RER), dans la perspective de la Coupe du monde 2030.

TGV Kénitra-Marrakech : les entreprises marocaines en force

Une nouvelle entreprise marocaine se voit attribuer un marché de taille dans le cadre du projet de ligne grande vitesse Kénitra-Marrakech.

Réseau ferroviaire : le Maroc n’a pas les moyens de ses ambitions

Le ministère du Transport et de la Logistique n’est pas en mesure de financer l’extension du réseau de ligne ferroviaire reliant 43 villes marocaines. Vers l’abandon d’un projet devant promouvoir l’équité territoriale en ce qui concerne les chemins de...

L’ONCF lance la phase décisive pour le TGV Kénitra-Marrakech

L’Office national des chemins de fer (ONCF) s’active pour la concrétisation rapide du projet de la Liaison à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech.

Maroc : du nouveau pour la LGV Marrakech – Agadir

La Ligne à grande vitesse reliant Marrakech à Agadir comprendra trois stations destinées aux passagers et une dédiée aux marchandises, a annoncé le chef de la délégation de la société chinoise CRDC, en charge des études du projet.

400 milliards pour TGV et trains au Maroc : Un vaste chantier pour relier 43 villes

Le Maroc va mobiliser 400 milliards de dirhams pour l’extension et la modernisation de son réseau ferroviaire. Un projet ambitieux qui connectera 43 villes du royaume.

Le train (et le TGV) arrivent à Tétouan

L’Office national des Chemins de fer (ONCF) travaille pour la réussite du projet de raccordement de Tétouan aux réseaux ferroviaire et autoroutier. En témoigne la réponse de Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, au Parlement.