Le 50 ppm arrive dans les stations- service. Le gasoil dernière génération commencera à être commercialisé par Afriquia à compter du 1er janvier sur tout son réseau. Le leader de la distribution assure qu’il sera vendu à un prix avoisinant celui du gasoil+. Le gasoil 50 ppm a la particularité d’être moins polluant et plus performant car il comporte donc une très faible teneur en soufre. Il en contient par ailleurs 200 fois moins que le gasoil + (10.000 ppm) et 7 fois moins que l’eurodiesel/gasoil 350 (350 ppm).
Comme l’explique Afriquia, son impact sur la préservation de l’environnement est important puisqu’il génère une émission plus réduite de gaz nocifs. En effet, le 50 ppm optimise la consommation de carburant grâce à une combustion plus complète et plus propre. Ce qui réduit les frais d’entretien des véhicules. De même, il prolonge la durée de vie du moteur et réduit les émissions globales de gaz carbonique et gaz à effet de serre. Il abaisse les émissions actuelles de particules des véhicules diesel équipés ou non de filtres à particules. Côté santé publique, ce nouveau gasoil contribuera à la réduction des maladies respiratoires essentiellement recensées dans les centres urbains à cause de la pollution atmosphérique des produits pétroliers. L’utilisation de ce produit contribuera à une amélioration significative de la qualité de l’air au niveau national.
Le produit est recommandé pour tous les véhicules diesel que ce soit les moteurs classiques ou de nouvelle génération (HDI, DCI, TDI...).
A rappeler qu’en août 2007, un arrêté du ministère de l’Energie a rendu obligatoire le respect des nouvelles caractéristiques des principaux produits pétroliers. Cet arrêté, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2009, impose au circuit de la distribution de commercialiser le gasoil 50 ppm et l’essence super sans plomb au lieu du 10.000 ppm, du gasoil 350 ppm et de l’essence super. Le 350 ppm sera supprimé donc à partir du 1er janvier 2009 tandis que le 10.000 ppm sera abandonné progressivement au fur et à mesure de la liquidation des stocks de sécurité auprès des distributeurs.
Source : L’Economiste - Jihane Kabbaj
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