Des étudiants à l’Université de Caen
Après l’annonce par le Premier ministre français Édouard Philippe de l’augmentation des frais de scolarité pour les étrangers hors Union européenne, la directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko, s’est expliquée sur ce changement qui va toucher près de 40.000 étudiants marocains.
Pour la responsable, « Il s’agit de mieux répondre à la demande sur les formations universitaires en France, de financer davantage de bourses dont les bénéficiaires devront passer de 7.000 à 15.000, et d’appuyer la mobilité des universités françaises à l’étranger », annonçant la mise en place d’un fonds de 10 millions d’euros au profit des universités pour financer des projets destinés aux étudiants.
Par ailleurs, toujours selon Clélia Chevrier Kolačko, la politique des visas va connaître une amélioration, de même que l’accès au logement et l’apprentissage des langues étrangères.
Malgré ces hausses significatives, elle a précisé que l’Etat français continuera à supporter les deux tiers du coût de la formation d’un étudiant étranger.
Pour rappel, le plan annoncé par le gouvernement français prévoit qu’à partir de 2019, les frais pour l’inscription en licence vont passer de 170 euros à 2.770 euros, du master de 243 euros à 3.770 euros et du doctorat de 380 euros à 3.770 euros. Ces augmentations ne concernent que les nouveaux inscrits et ceux originaires des pays hors Union européenne.