Suite à la directive de Bank Al-Maghrib (BAM) publiée le 25 septembre 2024, qui plafonne désormais le taux d’interchange domestique à 0,65%, le Centre monétique interbancaire (CMI) a été contraint de s’aligner.
La rareté des précipitations et le Coronavirus ne manqueront pas de peser de tout leur poids sur l’économie marocaine. Dans ses prévisions de croissance pour l’année 2020, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) envisage de revoir ses chiffres à la baisse.
Le Maroc serait-il en train de traverser sa pire année depuis deux décennies ? Tout porte à le croire, à la lumière des observations faites par le HCP.
Le Haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, a souligné, dans une déclaration faite à l’agence Bloomberg, que "le ciel n’a pas été très généreux cette année".
En réalité, deux faits marquants justifient cette réaction du HCP. D’abord, la sécheresse due à l’absence des précipitations. Mais aussi, du Coronavirus qui préoccupe les autorités du royaume au plus haut niveau, du fait de sa dangerosité.
À la lumière de tout cela, le HCP entend réduire ses prévisions de croissance pour 2020 d’un tiers, précisément à 2,2 % ou 2,3 %. À voir l’impact de l’épidémie sur l’économie mondiale, alors que l’économie du Maroc est fortement tributaire du tourisme européen, cette approche du HCP pourrait être comprise.
Alors que le Fonds monétaire international prévoyait une croissance de l’ordre de 3,7 %, le HCP avait précédemment prévu une croissance du PIB de l’ordre de 3,5 % cette année pour le royaume.
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