
Les transferts des Marocains résidant à l’étranger se maintiennent à la hausse, selon les derniers chiffres dévoilés par l’Office des changes.
Même si tous les promoteurs immobiliers marocains sont signataires de la charte d’éthique de la Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI), qui stipule que l’opérateur doit déclarer 100% de la transaction immobilière, rares sont les promoteurs immobiliers qui adhèrent réellement à cette règle.
La pratique du paiement au noir est monnaie courante au Maroc. Les promoteurs immobiliers qui se disent obligé de ne déclarer qu’une partie de la transaction, se justifient en pointant du doigt le taux trop élevé de la taxe de 20% imposée sur les profits immobiliers (TPI). Autre raison invoquée, les fournisseurs de matériaux de construction qui exigeraient d’être payés au noir, ce qui condamnerait tout le secteur à la base.
Malgré la campagne d’affichage contre le noir récemment lancée dans les grandes villes du royaume, rares sont les promoteurs qui ont accepté de placarder l’affiche anti-noir.
Le FNPI qui estime qu’il est trop tôt pour évaluer l’opération anti-noir, tablait sur le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au Maroc pour redresser la barre des ventes. Raté pour cette année, l’effet MRE n’a pas pris et la moyenne des transactions n’a pas changé.
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