Casablanca : des propriétés de la ville bradées

Des biens immobiliers très onéreux sont loués à des prix dérisoires à Casablanca, ce qui crée un énorme manque à gagner pour la ville. C’est ce que révèle un recensement effectué par la mairie.
Confinée et bouclée, Tanger n’est pas mieux lotie que plusieurs autres villes marocaines qui traversent des jours difficiles en cette crise sanitaire due au Covid-19. Pour le compte du deuxième trimestre de l’année en cours, Bank Al Maghrib a livré ses tendances sur l’immobilier dans la ville de détroit, à travers l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI).
Selon les éléments de l’Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), les prix des appartements ont baissé de −9,9% tandis que les transactions ont chuté de −37,7%. De même, les prix des maisons ont baissé de −12,3% alors que les transactions ont fortement chuté de −68,7% dans la ville de détroit.
Les mêmes tendances baissières s’observent au sujet des prix des terrains urbains (−5,1%), et des locaux commerciaux (−12,0%), alors que pendant ce temps, les transactions ont respectivement baissé de manière drastique, de −41,7% et −55,5%.
Par contre, du côté des villas, on note une hausse considérable des prix de 51,2%, tandis que les transactions affichent une baisse importante de −30,0%. Le même phénomène s’observe au sujet des bureaux où il est constaté une augmentation des prix de 33,9%, alors que les transactions ont baissé de −22,2%.
Telles sont d’après Bank Al Maghrib, les tendances dans le secteur de l’immobilier dans cette grande ville du nord où les cas d’infection au coronavirus sont en forte hausse.
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