L’incroyable modus operandi d’un cambrioleur lors des enterrements

11 mai 2020 - 18h00 - Belgique - Ecrit par : S.A

Avec sa bande, Nassim, 27 ans, est impliqué dans un nombre impressionnant de cambriolages survenus en Belgique lors des enterrements. Quid du modus operandi de cette bande de cambrioleurs ?

Éplucher les rubriques nécrologiques pour mieux cambrioler ! Tel était le modus operandi de Nassim et de ses complices. Selon la justice belge, il aurait commis 500 cambriolages de ce genre. À chaque enterrement, ils opéraient en toute quiétude. Des vols à répétition. Sauf que la police a fini par identifier des membres de la bande, l’été dernier.

Alors que Nassim était en cavale, la juge d’instruction, Devaux, à Arlon, a émis un mandat d’arrêt européen contre lui. En août dernier, le suspect sera repéré et arrêté en France. Suivra son extradition un mois plus tard vers la Belgique, où il sera écroué à la prison d’Arlon. Lors de son extradition, Nassim tient au principe de spécialité. En décembre dernier, la juge d’instruction, Devaux, l’entend une nouvelle fois, et lui demande de renoncer au principe de spécialité. Refus catégorique. La détention de Nassim se poursuit.

En avril dernier, il sollicite les services du pénaliste, Olivier Martins. Celui-ci fait immédiatement appel de la décision de la chambre du conseil d’Arlon, fait savoir La Dernière Heure. L’action a produit les effets escomptés : Nassim est libéré. L’avocat avance le délai déraisonnable, vu l’inaction de la juge d’instruction, Devaux. Selon lui, la juge aurait pu demander aux autorités judiciaires françaises d’étendre le mandat d’arrêt au moment où son client refusait de renoncer au principe de spécialité. D’autant qu’il n’était valable que pour 14 faits pour lesquels Nassim s’est déjà reconnu coupable.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Droits et Justice - Vol

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les chiffres alarmants sur la corruption des députés

Sur les 30 députés à la Chambre des représentants poursuivis ou condamnés pour des faits de corruption, de détournement de fonds publics ou d’abus de pouvoir, 16 proviennent de la majorité (RNI, PAM et l’Istiqlal). C’est le constat fait par Jeune Afrique.

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.