Les manifestants ont dénoncé l’image offensante donné du prophète dans le film amateur produit par l’israéolo-américain Sam Bacile. Les manifestants ont entre autres réclamé le départ de l’ambassadeur américain au Maroc.
Le film islamophobe de série Z, à l’origine d’une crise diplomatique entre les Etats Unis et le monde musulman, passé totalement inaperçu aux Etats-Unis où il a été retiré des salles dès le premier jour, a été visionné des millions de fois dans le monde arabe où une version traduite est disponible.
Le réalisateur se cache depuis l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens, et de trois autres diplomates américains mardi à Benghazi. L’auteur qui se targue d’avoir été le premier à représenter le prophète Mohammed à l’écran, craint aujourd’hui pour sa vie.
La polémique créée par "Innocence of Muslims" a poussé le site de visionnage de vidéos YouTube à restreindre l’accès en Libye et en Égypte au film. En Afghanistan, les autorités ont elles préféré bloquer YouTube pour un temps indéterminé.