Le ministère de la Santé est en difficulté. Des militants islamistes, dont ceux d’Al Adl Wal Ihsane, ne comptent pas se faire vacciner et tentent de convaincre leurs partisans à faire de même, rapporte Assabah. Cette position suscite un questionnement : Est-ce pour des convictions religieuses ? Est-ce pour des raisons sanitaires ? Est-ce par crainte de complications ? Le ministère de la Santé cherche à comprendre. Sur la toile, le mouvement anti-vaccin prend de l’ampleur.
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Pendant ce temps, un autre mouvement contre les appels à la non-vaccination se répand auprès des internautes marocains. Des tracts émanant des autorités locales mettent en garde les non-vaccinés contre les risques auxquels ils s’exposent ou les amendes qu’ils doivent payer pour leur refus de se faire vacciner. Dans un document attribué aux autorités de Larache, il est précisé qu’un délai d’une semaine est accordé aux non-vaccinés pour se faire injecter la première dose. En cas d’entêtement, des amendes seront payées.
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À Beni Mellal, des tracts ont été distribués. Dans l’un d’entre eux, il est précisé que les personnes non-vaccinées devront bientôt payer des amendes allant jusqu’à 1 200 DH. Une situation confuse quand on sait que l’adhésion à la campagne de vaccination contre le coronavirus est jusqu’à présent volontaire au Maroc.