Italie : deux Marocaines sanctionnées pour avoir violé les règles de la quarantaine

14 mars 2020 - 09h00 - Monde - Ecrit par : K.B

En violation des règles de mise en quarantaine, imposées par le gouvernement italien, deux femmes marocaines se sont vu infligées une amende par les Carabinerri.

Il était 18 heures, quand deux ressortissantes marocaines ont décidé d’aller prendre un café dans l’un des pubs en face de la plage de Rimini, dans la région d’Émilie Romagne.

Interpellées par les services de la police italienne, les deux femmes, âgées de 39 et 43 ans, qui cherchaient surtout à oublier la pression liée coronavirus, n’avaient pu fournir un motif légitime à leur sortie.

À noter que depuis le début de la semaine, les autorités italiennes interdisent à toute personne, sauf motif exceptionnel et légitime, de sortir de son domicile.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Italie - Femme marocaine - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Décès d’une Marocaine en Italie : le Coronavirus au banc des accusés

Une jeune femme marocaine, ayant également la nationalité italienne, est décédée, jeudi 5 mars au matin, au nord du pays, suite aux complications d’une sévère grippe saisonnière.

Coronavirus en Chine : impossible retour des MRE au Maroc

Ils sont plus d’une centaine de Marocains, bloqués dans la ville de Wuhan, en raison du Coronavirus qui sévit actuellement en Chine. Leurs vols retour ont été annulés in extremis.

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, le hijab plébiscité, les excès rejetés

Une enquête menée par la Fondation Menassat pour les recherches et études sociales révèle qu’une majorité de Marocains sont en faveur du port du voile dans l’espace public.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

« Épouse-moi sans dot » : un hashtag qui fait polémique au Maroc

Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

Les Marocaines paieront aussi la pension alimentaire à leurs ex-maris

Au Maroc, les femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint pourraient avoir à verser une pension alimentaire (Nafaqa) à ce dernier en cas de divorce, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.

Code de la famille : les féministes marocaines face à l’opposition de Benkirane

Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué le mouvement féministe qui milite pour l’égalité des sexes dans le cadre de la réforme du Code de la famille, estimant que son combat vise à...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Le burkini banni dans plusieurs piscines au Maroc

Au Maroc, l’interdiction du port du burkini à la piscine de certains hôtels empêche les femmes musulmanes de profiter pleinement de leurs vacances d’été. La mesure est jugée discriminatoire et considérée comme une violation du droit des femmes de...

« Sexy ! » : le harcèlement de rue dénoncé par une tiktokeuse au Maroc

Une célèbre tiktokeuse vient de visiter le Maroc et elle en vient à la conclusion que c’est le pays le plus sexiste au monde. Elle a toutefois salué l’hospitalité marocaine.

Le Maroc confronté à la réalité des violences sexuelles

Les femmes marocaines continuent de subir en silence des violences sexuelles. Le sujet est presque tabou au Maroc, mais la parole se libère de plus en plus.