
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
La journée sans immigrés organisée lundi 1er mars par le collectif "24 heures sans nous" a mobilisé des centaines de personnes à Paris et en Italie.
Le mouvement, très suivi en Italie avec plus de 20.000 manifestants à Naples, 10.000 à Bologne et 1000 à Rome, est également à l’origine de plusieurs rassemblements à Toulouse, Marseille, Nantes, Bordeaux ou encore Lille.
Lors de cette journée, les immigrés de France étaient invités à ne rien vendre, ne rien acheter et ne pas aller travailler pendant 24 heures, afin de démontrer à la France qu’elle a besoin de son immigration.
Créé en juin dernier, le collectif avait lancé un appel pour l’organisation de la "journée sans immigrés" en réponse aux propos de Brice Hortefeux lors de la dernière université d’été de l’UMP en septembre dernier.
Le ministre de l’intérieur français, posant pour une photo avec un jeune militant d’origine maghrébine, avait lancé "Il ne correspond pas du tout au prototype", "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes."
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