Mis en accusation pour viol sur une adolescente de 14 ans en 2020, Abderrahmane Mohamed Samran Al-Azmi, un ressortissant koweïtien de 24 ans à l’époque des faits, avait été libéré sous caution grâce à son ambassade qui avait promis sa présence au procès. Cependant, l’accusé a depuis échappé à la justice en fuyant le Maroc, et sa liberté conditionnelle a été désapprouvée par l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
Pour éviter que l’accusé ne continue à échapper à la justice, la cour d’appel de Marrakech a décidé de faire marche arrière en exigeant sa comparution au tribunal, malgré une procédure de jugement par contumace initialement prévue. Cité par Médias24, Omar Arbib, président de la section Marrakech Ménara de l’AMDH, s’est réjoui de cette décision, estimant que la procédure de contumace aurait permis à l’accusé d’échapper à la sanction.
À lire : Le Maroc lance un mandat d’arrêt international contre un pédophile koweïtien
Le Maroc et le Koweït ayant tous deux adhéré à la Convention relative aux droits de l’enfant, l’AMDH demande à la justice marocaine d’exiger l’extradition de l’accusé et de mettre l’ambassade koweïtienne devant les conséquences de la parole donnée il y a deux ans. La prochaine audience est fixée au 14 juillet 2023 et la décision de la justice marocaine sera notifiée au ressortissant koweïtien par voie diplomatique.