Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) peuvent bénéficier de l’aide directe au logement au même titre que les Marocains résidant au Maroc, ce qui n’est pas du goût de bon nombre d’internautes. Certains d’entre eux n’hésitent pas à appeler à...
Les biens fonciers de la ville de Casablanca font l’objet d’un recensement en vue de la réalisation de projets de développement. Il en ressort que 1 875 biens fonciers dans huit arrondissements communaux de la métropole ont fait l’objet d’une spoliation.
Le recensement des biens fonciers et immobiliers du conseil de la ville de Casablanca effectué dans huit arrondissements communaux, a révélé que bon nombre de ces biens ont été bradés, cédés dans des conditions floues, exploités en violation des lois en vigueur. Ce qui a freiné la mise en œuvre des projets de développement de la ville.
Selon le quotidien Assabah, environ 1 875 biens de la ville ont déjà fait l’objet d’une spoliation foncière.
Le rapport de l’enquête indique que la préfecture des arrondissements de Hay Mohammedi-Ain Sebaâ compte 40.5 hectares de terrains inexploités contre 80 hectares pour le reste des autres préfectures de Casablanca. Pourtant, quelque 38 projets de construction d’infrastructures socio-communautaires n’ont pu être réalisés dans la préfecture des arrondissements de Hay Mohammedi-Ain Sebaâ en raison de certaines difficultés liées au foncier.
Ces projets concernent la construction de 9 établissements scolaires sur une superficie de 150 000 m2, de 4 centres de santé sur une superficie de 92 500 m2, de 17 infrastructures sportives sur une superficie de 13 000 m2 et de 8 projets socioculturels sur une superficie de 29 000 m2. Bien que les financements de ces projets soient déjà bouclés, ils n’ont pas été exécutés du fait de l’anarchie foncière qui règne dans la ville.
Ces articles devraient vous intéresser :