La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.
Le site Deutsche Welle a consacré un article intitulé "la débandade chinoise pourrait être bénéfique pour l’économie marocaine" dans lequel il propose le Maroc comme alternative pour les entreprises européennes qui aspirent à raccourcir leurs chaînes d’approvisionnement en ces temps de Covid-19.
Les experts présentent le Maroc comme un îlot de stabilité politique dans le voisinage sud turbulent de l’Union européenne et un partenaire commercial fiable du bloc. Pour l’expert Guillaume Van Der Loo du groupe de réflexion bruxellois Centre for European Policy Studies "il y a des conditions plus favorables là-bas pour des domaines spécifiques en particulier, en ce qui concerne les énergies renouvelables et les secteurs liés à l’environnement. Le Maroc est tout à fait un précurseur et l’UE essaie de s’y intégrer".
Autres atouts : la main-d’œuvre est plus importante et bon marché au Maroc. Avec ses atouts, le royaume pourrait apparaître aux yeux des entreprises soucieuses de raccourcir leurs chaînes d’approvisionnement comme un choix naturel. "L’idée que la Commission européenne a déjà exprimée sur la diversification des chaînes d’approvisionnement pourrait être bénéfique pour le Maroc et pourrait accélérer les négociations sur le nouvel accord commercial", estime Van Der Loo.
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