Lamine Yamal : « une affaire d’État » pour le Maroc

Des émissaires du roi Mohammed VI tentent de convaincre l’hispano-maroco-équato-guinéen Lamine Yamal, et l’attaquant d’origine marocaine Brahim Diaz, tous deux courtisés par l’Espagne, à choisir le Maroc comme leur nationalité sportive.

Le choix de la nationalité sportive de Yamal et de Diaz est considéré comme « une affaire d’État », commente la presse espagnole. Alors que l’Espagne tente à tout prix de s’arracher l’hispano-maroco-équato-guinéen Lamine Yamal, qui a fait ses débuts prometteurs dans les catégories jeunes du Barça et de l’équipe d’Espagne (U15, U16, U17 et U19), et l’attaquant d’origine marocaine Brahim Diaz, qui a participé au championnat d’Europe des moins de 17 ans en 2016, organisé en Azerbaïdjan aux côtés d’autres joueurs espagnols, des représentants du roi Mohammed VI ont pris contact personnellement avec les deux joueurs, afin de les convaincre de défendre les couleurs du Maroc, fait-on savoir.

Les émissaires du souverain leur ont fait comprendre qu’ils joueront non seulement pour l’une des meilleures équipes de football du monde, mais qu’ils deviendront également des icônes au Maroc, en amenant le royaume à la Coupe du monde de 2030, qu’il souhaite accueillir aux côtés de l’Espagne et du Portugal.

Ces deux joueurs binationaux ne figurent pas, pour l’instant, sur la liste des joueurs que Walid Regragui retient pour les deux prochains matchs des Lions de l’Atlas, le 9 septembre à Agadir face au Liberia pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et le 12 du même mois face au Burkina Faso, à Lens en France, en amical. Mais il suffirait d’un « oui » de leur part pour que le sélectionneur de l’équipe du Maroc les convoque. Regragui a déjà eu des discussions avec Yamal ainsi que Brahim Diaz, dans ce sens. Pour l’heure, les joueurs n’ont pas encore clairement donné une réponse favorable.