Extradition : La Cour suprême se prononce sur le cas de Lee Ibrahim Murray

15 août 2007 - 17h28 - Maroc - Ecrit par : L.A

La Cour Suprême a décidé, mercredi, de statuer le 12 septembre prochain sur la nationalité marocaine de Lee Ibrahim Murray, un Britannique d’origine marocaine, pour se prononcer ensuite sur la demande de son extradition au Royaume Uni.

Lee Ibrahim Murray est soupçonné par Londres d’être l’organisateur du braquage en février 2006 d’une compagnie de transport de fonds près de Tonbridge, dans le comté de Kent (Sud-Est de l’Angleterre).

Selon l’avocat, Murray ne peut donc être extradé vers un pays étranger, y compris la Grande Bretagne, en vertu de l’article 721 du Code de procédure pénale.

La haute juridiction avait validé, le 2 mai, une demande formulée par Londres pour l’extradition d’un autre ressortissant britannique, Paul Allan, qui serait impliqué dans le même hold-up durant lequel une somme de 53 millions de Livres sterling a été volée.

D’après Me Belmhidi Aïssaoui, Allan ne pourrait être extradé qu’au terme du procès en appel devant la Cour d’appel de Rabat qui l’avait condamné, le 21 février dernier à Salé, pour des délits commis à Rabat, à une peine de 8 mois de prison pour, entres autres, "consommation de drogue" et "violence contre les forces de l’ordre". Son procès en appel se poursuivra le 19 septembre à Salé.

Lee Murray et Paul Allan sont incarcérés à la prison locale de Salé depuis leur condamnation en 1ère instance par la Cour d’appel de Rabat.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Grande-Bretagne - Extradition

Ces articles devraient vous intéresser :

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.