Les Marocaines réclament un quota de femmes aux élections communales

9 janvier 2003 - 09h33 - Maroc - Ecrit par :

Les femmes membres de partis politiques marocains ont réclamé mercredi un quota de femmes pour les élections communales prévues en juin prochain, et dénoncent le chiffre "dérisoire" de 84 femmes sur un total de 24.600 conseillers communaux.

"Les listes de candidature ne doivent pas comporter plus des deux tiers d’un même sexe", préconise le Comité de coordination des femmes membres des partis politiques dans un communiqué publié à Rabat.

Il faudrait "dépasser la situation d’absence quasi-générale des femmes dans les instances communales", avec le taux de 0,34% issu des élections de 1997, ajoute ce comité en appelant à consolider "l’acquis" que représente la récente institution d’un quota réservé aux femmes de près de 10% à la Chambre des représentants.

Cette décision a permis à 35 femmes - contre seulement deux en 1997 - d’être élues députées, le 27 septembre dernier, sur un total de 325 représentants.

Une meilleure représentation des femmes dans la gestion des communes permettra une "ouverture sur les affaires sociales", et particulièrement sur certaines questions largement ignorées telles que celle de la famille, estime le comité.

L’intelligent

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Partis politiques - Elections - Femme marocaine

Ces articles devraient vous intéresser :

« Sexy ! » : le harcèlement de rue dénoncé par une tiktokeuse au Maroc

Une célèbre tiktokeuse vient de visiter le Maroc et elle en vient à la conclusion que c’est le pays le plus sexiste au monde. Elle a toutefois salué l’hospitalité marocaine.

Pilules abortives : le Maroc face à un gros problème

Des associations de défense des droits des consommateurs dénoncent la promotion sur les réseaux sociaux de pilules abortives après l’interdiction de leur vente en pharmacie, estimant que cette pratique constitue une « atteinte grave à la vie » des...

« Le mariage avant l’école »

Les propos d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), et par ailleurs ancien chef de gouvernement sur le mariage et l’éducation des jeunes filles font polémique.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Les Marocaines pénalisées en cas de divorce ?

Des associations féminines sont vent debout contre la réforme d’Abdelatif Ouahbi, ministre de la Justice, imposant aux femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint de verser une pension alimentaire à leurs ex-maris après le divorce.

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

Une jeune Marocaine "lynchée" après avoir épousé un homme du Golfe

Le mariage d’une jeune femme marocaine avec un homme originaire du Golfe déclenche de vives critiques sur les réseaux sociaux. Des experts dénoncent une société encore profondément intolérante face aux unions mixtes.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Le burkini banni dans plusieurs piscines au Maroc

Au Maroc, l’interdiction du port du burkini à la piscine de certains hôtels empêche les femmes musulmanes de profiter pleinement de leurs vacances d’été. La mesure est jugée discriminatoire et considérée comme une violation du droit des femmes de...

Maroc : présenter un acte de mariage dans les hôtels c’est fini

L’obligation de présenter un contrat de mariage lors de la réservation de chambres d’hôtel au Maroc pour les couples aurait été annulée. Cette décision survient après la colère du ministre de la Justice, Adellatif Ouahbi.