Au Maroc, le nombre de mendiants connait une hausse inquiétante, à quelques jours de l’Aïd al-adha.
Les musulmans d’Espagne attendent cette semaine, la réponse du gouvernement qui les situera sur l’opportunité de célébrer l’Aïd Al Adha comme les années précédentes. Selon leur président, Ahmed Subaire, « le sacrifice ne saurait constituer, en aucune manière, un facteur de propagation du coronavirus ».
La communauté musulmane d’Espagne (CME), représentée par Ahmed Subaire, prévoit de poursuivre le gouvernement de Ceuta en justice s’il maintient son interdiction de la célébration de l’Aïd al Adha, comme les années antérieures, c’est-à-dire, avec les familles dans les maisons, sacrifiant l’agneau. Toutefois, ils entendent respecter toutes les mesures sanitaires.
Le CME, se basant sur les accords signés en 1992 par l’État espagnol et la commission islamique, estime que la non-célébration de cette fête prévue cette année le 31 juillet, est contraire à la loi et constitue même « une violation de la Constitution ».
« Nous attendons la réponse du gouvernement sur le sujet. Et ensuite, nous aviserons », indique-t-il, précisant que la question pourrait être portée devant les tribunaux pour que les juges « décident de la conformité des mesures prises au regard de la loi », et au besoin, devant la Cour constitutionnelle.
« Nous ne créons pas la polémique, et ne voulons pas mettre en péril l’unité nationale… Mais l’interdiction de l’Aïd al Adha ne peut être tolérée », quand on sait qu’elle « sera célébrée à Melilla et dans le reste de l’Espagne », ajoute Subaire qui ne voit « pas une seule raison qui puisse expliquer que le sacrifice soit un facteur de propagation du coronavirus ».
Ces articles devraient vous intéresser :