Les valeurs immobilières ont la cote auprès des MRE

24 mai 2004 - 23h26 - Economie - Ecrit par :

Les investissements des étrangers et MRE en actions cotées à la Bourse de Casablanca atteignent au 31 décembre 2003 quelque 24,9 milliards de DH, soit une augmentation de 29,5% par rapport à l’année 2002, souligne la dernière livraison du CDVM. Cette hausse correspond à la performance réalisée au niveau de la place en 2003.

Près de 93,2% de ses actifs concernent des participations stratégiques qui dépassent les 4% du capital d’une société. La part de ces participations dans la capitalisation boursière est quasi inchangée par rapport à 2002 avec une baisse de seulement 0,3%. Cette variation recouvre la baisse de la participation de Commerzbank Frankfurt dans le capital de BMCE Bank de 907,3 à 316 millions de DH et la sortie de Canal International Holding de Wafabank à hauteur de 394,7 millions de DH.
Les investissements des étrangers et des MRE en Bourse sont de moins en moins volatils avec seulement 1,5% de la capitalisation boursière contre 1,8% en 2002.
Par pays, les Français, avec 41 personnes morales et 193 investisseurs physiques, dont 87,3% sont personnes physiques non résidentes, sont à l’origine de 53,6% des investissements. Les Espagnols viennent en seconde place avec 11 personnes morales et 3 investisseurs physiques qui détiennent respectivement 3,41 et 2,16 milliards de DH. Les pays arabes avec une personne morale de nationalité libyenne et une autre des Emirats arabes unis représentent la majeure partie du volume détenu par la catégorie. Il s’agit de la société Lybian Arab Foreign Inv. Co. qui représente presque 65% du volume détenu par cette catégorie et de l’Abu Dahbi Fund des Emirats arabes unis, qui accapare 34,9% de ce même volume. Pour ce qui est des OPCVM, le CDVM relève une forte augmentation des investissements des étrangers et des MRE. Ils se sont accrus de 81% en l’espace d’un an. Ainsi, le montant détenu par eux est passé de 289,8 à 524,6 millions de DH entre 2002 et 2003. Cet accroissement s’explique tant par l’augmentation des souscriptions nettes que par la sensible augmentation des valeurs liquidatives au cours de la période considérée.

L’économiste

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