Lot-et-Garonne : la main-d’œuvre marocaine toujours au rendez-vous

15 avril 2020 - 05h30 - France - Ecrit par : S.A

La crise sanitaire n’a produit aucun impact sur la main-d’œuvre agricole à Lot-et-Garonne. Marocains et Européens sont les saisonniers employés dans les champs et sous les serres.

Dans le Lot-et-Garonne, fraise, asperge, tomate, arboriculture, prune d’Ente, kiwi, noisette y sont produites. À la manœuvre, des saisonniers venus de l’Europe (Portugal, Pologne…) et hors de l’Union européenne, tous ou presque en provenance du Maroc.

L’entrée en vigueur des mesures de confinement et la fermeture des frontières entre pays de l’UE, intervenue le 17 mars, n’a créé aucun déficit de personnel dans le département, et ne risque pas d’en créer dans les mois à venir, rapporte La Dépêche. De plus, la préfecture a entre-temps ordonné la prolongation des titres de séjour pour trois mois. Ce qui implique que la durée des contrats de travail va également se proroger.

Cependant, il s’avère difficile d’établir les chiffres réels de cette main-d’œuvre provenant des pays européens et du Maroc. Il est à retenir qu’en février 2019, 803 demandes de contrats ont été accordées pour l’ensemble de la saison. De février 2019 à février 2020, le nombre de ces accords est passé de 218 à 351, note-t-on.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Agriculture

Aller plus loin

Île-de-France : 20% de la main d’oeuvre est d’origine étrangère

La main-d’œuvre d’origine étrangère est très importante en Ile-de-France où elle représente plus de 20 % des actifs, selon une étude de l’Institut national de la statistique et...

Ces articles devraient vous intéresser :

Les Marocains vont-ils manquer de dattes pour le Ramadan ?

À quelques semaines du mois sacré de Ramadan, des doutes subsistent quant à la disponibilité des dattes en quantité suffisante et à des prix abordables.

Maroc : la pastèque dangereuse ? l’ONSSA répond

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) apporte des clarifications suite à la controverse suscitée par les cas d’intoxication liés à la consommation de la pastèque rouge.

Tomates : le Maroc dans le top 3 mondial

Le Maroc consolide sa position de troisième exportateur mondial de tomates. Grâce à son rapport qualité-prix avantageux, le royaume tente de dominer le marché européen.

Le roi Mohammed VI en France ?

L’invitation lancée par Emmanuel Macron à Mohammed VI pour le Salon International de l’Agriculture à Paris, du 22 février au 2 mars, ressemble à une tentative de déminer un terrain glissant. Si le roi du Maroc accepte, ce sera sa première visite...

La justice européenne confirme la fin de l’accord de pêche avec le Maroc

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a mis un point final, ce vendredi, à une longue saga juridique en annulant définitivement les accords commerciaux, notamment ceux relatifs à la pêche, conclus entre l’Union européenne et le Maroc. Cette...

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.

Huile d’olive au Maroc : enfin la baisse des prix ?

Le Maroc est en passe de surmonter la crise oléicole. Après années de sécheresse, la filière oléicole se remet doucement en ordre de marche, mais il y a à craindre d’autres risques et aléas.

Alerte au miel « aphrodisiaque » en vente au Maroc

Du « miel aphrodisiaque » ou du « miel de virilité » inonde le marché marocain et inquiète le Syndicat des professionnels de l’apiculture au Maroc.

Le Maroc contraint de réorienter sa production agricole

Face à la sécheresse et au stress hydrique d’une part, et à l’inflation d’autre part, le gouvernement marocain est contraint de revoir sa politique agricole et alimentaire pour garantir l’eau et le pain.

L’export d’oranges marocaines menacé

La filière des agrumes au Maroc est confrontée à d’énormes difficultés liées à la baisse de production du fait de la rareté des précipitations, ce qui affecte sa présence sur les marchés internationaux.