
À l’heure où les constructeurs aéronautiques de l’Europe peinent à répondre à la demande, le Maroc travaille à devenir une plaque tournante de l’aérospatiale.
Au cours de ses dix dernières années, l’armada de réformes adoptées et les chantiers réalisés ont permis au Maroc d’effectuer un pas de géant. Aujourd’hui on y compte 1,7 millions de pauvres en moins.
En une décennie le taux de population pauvre au Maroc est passé de 16,2% à moins de 9%, ce qui constitue un record comparé à d’autres économies de la région, constate l’économiste Lahcen Achy dans un article paru dans le quotidien français Les Echos.
L’auteur impute ce changement significatif à une croissance démographique en baisse, aux infrastructures structurantes réalisées, à la rationalisation des revenus de la privatisation et au microcrédit qui a bénéficié à 1,3 million de personnes.
Ajoutons à cela les transferts de capitaux opérés par les Marocains résidant à l’étranger et l’adhésion des organisations de la société civile dans le processus de développement du Royaume.
Pour l’économiste du Carnegie Middle East Center à Beyrouth, le Maroc se veut un exemple à suivre pour des pays arabes comme l’Égypte ou la Syrie, dont le PIB est de respectivement de 2,8% et 1,6%, contre 3,6% par tête durant la dernière décennie.
En plus de la réforme et du renforcement du système fiscal durant les années 1980, dont les revenus atteignait jusqu’à 24% du PIB contre 15% en Égypte et 11% en Syrie, le Maroc s’est doté d’un fonds où est versé la moitié des revenus des opérations de privatisation. Ce fonds a totalisé quelques 4 milliards de dollars en 2009, argent consacrée exclusivement aux investissements publics.
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