Cette nouvelle sélection est une véritable consécration pour les deux auteurs marocains qui témoignent ainsi de la richesse de même que la vitalité de la littérature marocaine d’expression française. En effet, les deux écrivains avaient déjà été sélectionnés en 2017 par le jury du prix Renaudot qui compte beaucoup dans le palmarès de tout bon écrivain qui aspire à des lauriers.
Pour le compte de cette année, c’est avec « Rue du Pardon » paru le 9 mai aux éditions Stock, que Mahi Binebine espère gagner ce grand prix littéraire. « Le titre de l’ouvrage renvoie au nom d’une petite rue très modeste de Marrakech dans laquelle grandit la narratrice du roman, Hayat (la vie, en arabe). Le quartier est pauvre, seule la méchanceté prospère », indique la maison d’édition.
D’Abdellah Taïa, il faut retenir « La vie lente », paru le 7 mars aux éditions Seuil. Le roman de Taïa raconte pour sa part « l’amitié tumultueuse entre Mounir, Parisien homosexuel de 40 ans d’origine marocaine, et Madame Marty, sa voisine de 80 ans, deux exclus de la République vivant dans des conditions précaires après les attentats terroristes survenus à Paris en 2015 », avertit sa maison d’édition.
Les productions des deux auteurs marocains font partie des douze romans printaniers retenus par le jury, en plus de sept essais. Faut-il le rappeler, la première sélection du prix Renaudot sera dévoilée le 4 septembre prochain, suivie d’une deuxième, le 8 octobre. Quant au vainqueur du prix, il sera annoncé le 4 novembre, juste après la proclamation du prix Goncourt.