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Deux auteurs marocains sont en lice pour le Prix de la littérature arabe 2020. Les résultats sont attendus le 3 novembre 2020 à Paris.
Madi Belem est dans la course avec « La langue maudite » tandis que Youssef Fadel est en lice avec « N’appelle pas, il n’y a personne ». L’Institut du monde arabe (IMA), a fait cette annonce, en précisant que la sélection de cette 8ᵉ édition met en avant la grande diversité de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivains de plusieurs nationalités. Il s’agit d’écrivains marocains, syrien, libanais, palestinien et soudanais.
L’Institut du monde arabe a également précisé qu’en dehors des romans des deux auteurs marocains, cinq autres romans sont retenus dans la sélection officielle de cette année. Il s’agit de « Mauvaises herbes de la Libanaise Dima Abdallah et « Les Jango » du Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin, traduit de l’arabe par Xavier Luffin. On note également, « L’invité des Médicis » de Carole Dagher du Liban, « Une baignoire dans le désert » de Jadd Hilal de Palestine et « Le dernier Syrien » d’Omar Youssef Souleimane de la Syrie.
Ces romans ont été sélectionnés par un jury composé d’éminentes personnalités du monde des médias, des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe. Parmi les membres du jury, figure le peintre et écrivain marocain, Mahi Binebine, lauréat du prix du Roman arabe en 2010.
Depuis sa création, le Prix de la littérature arabe a été remis à Jabbour Douaihy (Liban) en 2013, à Mohamed al-Fakharany (Égypte) en 2014, à Mohammed Hasan Alwan (Arabie-saoudite) en 2015, à Inaam Kachachi (Irak) en 2016. On retrouve comme lauréats, Sinan Antoon (Irak) en 2017, Omar Robert Hamilton (Égypte) en 2018 et Mohammed Abdelnabi (Égypte) en 2019 pour son roman « La Chambre de l’araignée » (Actes Sud / Sindbad).
Créé en 2013 par l’IMA et la Fondation Jean-Luc Lagardère, le Prix de la littérature arabe est la seule récompense française qui distingue la création littéraire arabe. Un comité de sélection se penche sur les ouvrages publiés récemment par des maisons d’édition françaises et arabes et attribue le prix en toute transparence. Ce prix doté d’un montant de 10 000 euros promeut l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et dont l’ouvrage est écrit ou traduit en français.
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