
Il n’est pas rare de voir le roi Mohammed VI se balader dans les rues de Rabat sans escorte au volant de l’une des voitures de sport de son imposante collection qui compterait plus de 600 véhicules.
Mahjoubi Aherdane, s’apprête à sortir depuis Paris ses mémoires pour lesquelles, il a choisi le titre Mastra.
Mastra, "adviendra ce qu’il adviendra" en amazigh, interprèterait les craintes du doyen de la classe politique marocaine, d’éditer la deuxième partie de ses mémoires consacrée aux secrets de l’ère de feu le Roi Hassan II.
Fidèle allié du Makhzen, Mahjoubi Aherdane, 98 ans, est le fondateur de la première Haraka (mouvement populaire) en 1957. Ministre à plusieurs reprises, Mahjoubi Aherdane est également écrivain, poète et artiste peintre.
Personne mieux qu’Aherdane n’a su transmettre la finesse et la richesse de la langue amazighe. L’homme, qui avait emprunté le français pour combattre le colonialisme, composait ses poèmes en français, mais les pensait en amazigh. Aherdane a écrit entre autres, "Baraka Khlass" (Ça suffit) en 1998, "Cela reste cela" (1968) et "La masse ira" (1976).
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