Tanger Med ambitionne de changer de dimension. Le hub logistique mondial prévoit d’investir près de 7 milliards de dirhams notamment pour l’extension de la capacité de son terminal passagers et camions et la modernisation de sa zone d’importations.
Depuis dix jours, un pétrolier battant pavillon Antigua-et-Barbuda, transportant 6 000 tonnes d’hydrocarbures (fuel et essence), s’est échoué sur un banc de sable sans raison apparente, à l’entrée de la baie menant au port de Dakhla.
Ce pétrolier est un véritable danger pour l’environnement, puisqu’il menace de chavirer à tout moment. Le risque d’une marée noire est si grand que certains craignent "une catastrophe écologique sans précédent dans cette belle région du Maroc". La commanderie du port international et de pêche de Dakhla et la direction de la marine marchande ont mis en demeure l’armateur du navire pétrolier afin qu’il procède à son évacuation. Mais toutes les tentatives ont été vaines.
Selon Hespress, le propriétaire du pétrolier dit avoir déposé une caution, le coût de l’opération d’évacuation du bateau pétrolier étant très élevé. L’opération de sauvetage après trois tentatives sans succès, devrait se poursuivre pour évacuer le risque d’une marée noire. La situation semble être maîtrisée selon les autorités maritimes, qui disent assurer le suivi continu. Pour l’heure, on ne signale aucune incidence sur le trafic portuaire qui n’a pas été encore affecté pour l’heure.
La baie de Dakhla a cette particularité d’être un milieu naturel unique au monde. Pour se rendre à son port, les navires se doivent de rester en rade, attendant que des pilotes de port qualifiés les assistent jusqu’au quai en les faisant accéder au chenal d’entrée. Peut-être que c’est ce genre de manœuvre qui a conduit ce pétrolier dans le décor. Une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités dans cette affaire.
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