Maroc : un baron de la drogue livre le nom d’un parlementaire
Le chef d’une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de haschich a mis en cause un parlementaire élu des Provinces du Sud lors d’un interrogatoire par des policiers.
La Cour d’appel de Fès a rendu son verdict dans l’affaire de l’ex-parlementaire Abdelali Hamieddine, qui vient d’être condamné à une peine de 3 ans de prison ferme.
Cette décision de justice fait suite à l’implication de Hamieddine dans le meurtre d’un étudiant gauchiste (Benaïssa Aït El Jid), survenu près de l’Université Sidi Mohammed Benabdellah en 1993. En plus de cette peine, le dirigeant du PJD devra verser un dédommagement de 20 000 dirhams à la famille Aït El Jid.
A lire : Accusé de meurtre, Abdelali Hamieddine retourne au tribunal
L’ancien parlementaire, qui avait été poursuivi en liberté provisoire, a été jugé coupable de participation à un homicide volontaire. Cette affaire a été rouverte en décembre 2018 par un juge d’instruction, suite à l’apparition de nouveaux témoignages mettant en cause Hamieddine.
Quatre ex-étudiants islamistes, également impliqués dans cette affaire, ont déjà été jugés en septembre 2019. Ces derniers ont été condamnés à des peines allant de trois mois à trois ans de réclusion.
Aller plus loin
Le chef d’une organisation criminelle spécialisée dans le trafic de haschich a mis en cause un parlementaire élu des Provinces du Sud lors d’un interrogatoire par des policiers.
La justice a décidé de rouvrir le dossier du membre du secrétariat du PJD Abdelali Hamieddine, qu’elle accuse de « complicité » de meurtre d’un étudiant en 1993.
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