La pandémie du covid-19 a mis le point sur certaines réalités comme la nécessité d’avoir "des plans de diversification de l’industrie mondiale". Même si la situation épidémiologique en Chine semble plus stabilisée, il est difficile d’oublier que le fait que le virus soit originaire de ce pays, a entraîné de nombreuses perturbations au niveau de la chaîne d’approvisionnement mondiale des produits de base.
Face aux conséquences générées par cette situation, la réaction internationale ne s’est pas fait attendre. "Les autorités des grandes économies du monde ont aussitôt encouragé publiquement leurs entreprises à délocaliser leurs activités de fabrication hors de Chine", rapporte Hespress.
Les propositions de meilleures conditions fusent de part et d’autre. En avril, Phil Hogan, le commissaire européen au commerce, a déclaré aux médias internationaux que "le bloc chercherait à réduire ses dépendances commerciales aguichés par l’enveloppe de 2,2 milliards de dollars offerte par le Japon au profit de tous les pays souhaitant se désengager de la Chine". Derrière l’Union Européenne, il y a les États-Unis d’Amérique qui offrent également des possibilités souples aux probables partenaires. Larry Kudlow, le directeur du National Economic Council, déclarait que "le gouvernement offrait une prise en charge complète aux entreprises américaines désirant transférer leurs activités de la Chine vers leurs pays".
Mais en réalité, le covid-19 n’a fait que précipiter une situation plus qu’évidente, puisque même avant la pandémie, "des marchés alternatifs plus compétitifs étaient de plus en plus nombreux à concurrencer la Chine. C’est en cela que selon le groupe Oxford Business, "le Maroc est une alternative et une perspective compétitives , surtout que le royaume a été cité en exemple dernièrement pour sa réponse efficace à la pandémie du coronavirus".
Le rapport a également souligné que le Maroc a tissé historiquement des liens commerciaux avec les marchés européens. C’est dans cette logique que Hicham Boudraa, directeur général par intérim de l’Agence marocaine pour le développement des investissements et des exportations, déclarait que "grâce à sa solide base industrielle et à sa situation stratégique, le Maroc a pu et a su maintenir ses exportations vers les pays voisins pendant la période de confinement, de même que ses activités dans des secteurs clés tels que les industries, l’alimentaire, le textile et l’automobile".