Les professionnels du secteur de la location de voitures au Maroc se plaignent de la faible demande notée au cours de cette saison estivale par rapport aux années précédentes.
L’appareil diplomatique marocain au service de la promotion de l’image du Maroc en tant que destination touristique : voilà qui va permettre d’atteindre des pays où l’Office national marocain du tourisme (ONMT) n’est pas présent. C’est en tout cas le but du plan d’action arrêté par le ministère du tourisme et de l’artisanat et celui des affaires étrangères et de la coopération et qui a fait l’objet d’une convention signée entre les deux départements.
En ces temps de crise, la promotion du Maroc visant à attirer des touristes et des prescripteurs étrangers ainsi qu’à dynamiser les investissements étrangers est plus que jamais nécessaire, estime-t-on dans ces deux départements. Le plan définit à la fois les types de marchés visés et les actions qui seront menées de concert sur ces marchés.
S’agissant des marchés, les autorités marocaines semblent déterminées à aller plus loin sans pour autant négliger les marchés émetteurs traditionnels. Trois types de marchés ont ainsi été définis. Il y a d’abord les marchés dits « cœurs de cible » au nombre de sept (France, Espagne, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Portugal et Benelux), dont il faut au moins préserver les acquis, c’est-à-dire veiller à la fidélisation de la clientèle. L’office est généralement présent dans la plupart de ces marchés et certains parmi eux pourraient apporter des parts de marché supplémentaires, comme c’est le cas pour les marchés italien ou portugais.
Le marché africain commence à être intéressant
Le deuxième type de marché est celui des pays qualifiés d’émergents, pour le tourisme national s’entend. Il s’agit des pays du Moyen-Orient, des Etats-Unis, du Canada, des pays de l’Europe l’Est, de la Chine et du Japon. Certains de ces pays (de l’Europe de l’Est ou du Moyen-Orient) sont d’ailleurs déjà inscrits dans la stratégie de promotion de l’ONMT, dans la mesure où ils représentent des gisements prometteurs de touristes. Dans les deux cas, le ministère des affaires étrangères peut accompagner, par sa connaissance du terrain, toutes les actions de l’office pour concevoir des campagnes de promotion adaptées.
Enfin, il y a les marchés dits « lointains » où l’office n’a pas de présence physique, voire pas de politique spécifique. Là plus qu’ailleurs, les ambassades marocaines peuvent jouer un rôle de relais pour la diffusion de la promotion du ministère du tourisme. Dans ce segment, on trouve les pays de l’Asie du sud-est, les pays d’Amérique du sud et les pays africains. Ce dernier marché commence déjà à donner des signaux positifs puisque nombre de touristes affluent déjà vers le Maroc, notamment vers Casablanca qui est en train de se positionner comme une capitale du shopping. Reste à savoir comment va se décliner cette coopération entre les deux ministères.
Les réseaux de MRE seront mis à contribution
Pour l’heure, trois axes de collaboration ont été définis. Le premier a trait aux relations publiques avec pour cible les journalistes et les médias étrangers qui seront approchés à l’occasion d’évènements importants au Maroc. Ces actions toucheront aussi les leaders d’opinion avec l’organisation d’évènements VIP pour montrer différentes facettes de l’attractivité du Maroc. On peut dans cette optique imaginer des évènements autour du golf ou d’autres activités sélectives. Il s’agira aussi de toucher les professionnels du tourisme et les investisseurs par l’organisation d’évènements similaires à l’étranger. Enfin, il y a les réseaux MRE qui peuvent s’avérer efficaces dans ce domaine comme ils l’ont déjà démontré dans d’autres.
Le deuxième axe concerne les actions de commercialisation, de prospection, de démarchage du ministère du tourisme à l’étranger où l’apport des représentations diplomatiques peut s’avérer déterminant.
Enfin, et c’est le troisième axe, ces représentations peuvent faire de la veille économique et informer les services du ministère des éventuels évènements qui peuvent influer sur le secteur du voyage dans ces pays car dans ce secteur l’anticipation des évènements est souvent payante.
Source : La vie éco - M. M.
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