Le confinement a durement impacté la vie sociale des Marocains
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De nombreux couples ont mis fin à leur relation à la fin des trois mois de confinement. Certains avocats tendent à imputer cette hausse soudaine de demandes de divorces devant les tribunaux constatée après le déconfinement, à cette mesure d’isolement prise en vue de limiter la propagation du Covid-19.
À en croire trois avocats spécialisés en droit de la famille contactés par Médias24, le confinement a contribué à aggraver les tensions conjugales qui se sont soldées, après le déconfinement, par une pléthore de demandes de divorce devant les tribunaux.
Cette hausse du nombre de requêtes de divorces serait-elle due au confinement ou plutôt à l’arrêt des activités judiciaires pendant la période, bloquant ainsi les dépôts de demandes de divorces jusqu’au déconfinement ?
À l’unanimité, les trois avocats ont affirmé que le confinement aura permis à certains couples de découvrir leur antipathie. "Le confinement n’a fait qu’exacerber des tensions qui existaient déjà… Mais il y a beaucoup de femmes mariées depuis quarante ou cinquante ans qui n’en peuvent plus et veulent rompre leur mariage. Ça, c’est du jamais vu…", déclare Me Khadija Amrani, l’un des avocats interrogés.
Pour Me Meriem Berrada, "le confinement a été très éprouvant pour tout le monde, y compris pour les couples… Surtout lorsque le couple ne s’est pas forcément marié pour les bonnes raisons."
Selon Me Kenza Mansouri, le tribunal de la famille de Casablanca reçoit depuis le 15 juillet, date de reprise des dépôts des demandes de divorces, 190 à 200 dossiers par jour pour les procédures de divorce judiciaire et 180 dossiers en moyenne chaque semaine pour les divorces à l’amiable, soit une augmentation de 20 à 30 % par rapport à la même période l’an dernier.
"Avec les vacances judiciaires qui s’annoncent (août et mi-septembre), les audiences tenues ce mois de juillet sont renvoyées à septembre ou octobre… Selon le nombre de dossiers fixés par juge par jour, certains verront leur audience fixée dans une semaine ; les autres, la semaine suivante…", précise Me Kenza Mansouri.
Pour l’avocate, qui ne fait pas de lien entre le confinement et la hausse de demandes de divorces, "aucune procédure n’a été déposée depuis quatre mois". Et d’ajouter que "la conclusion peut donc être biaisée, car tous les couples qui avaient des difficultés ne se sont pas séparés".
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