Maroc : augmentation du nombre d’incidents de paiement sur chèques

4 août 2020 - 16h00 - Economie - Ecrit par : I.L

Le nombre d’incidents de paiement sur chèques est en hausse de 2,2 %, soit 470 515 incidents en 2019. Le coût total de ces incidents est évalué à 13,8 milliards de dirhams, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2019, la banque centrale marocaine a relevé que les opérations de régularisation ont pris en compte 111 375 chèques pour un montant de 1,7 milliards de dirhams contre respectivement 113 756 et 1,8 milliards de DH en 2018. Selon la banque, le nombre d’interdits d’émission de chèques a connu une hausse de 3 % pour 689 045 personnes, dont 87,2 % sont des personnes physiques.

Concernant les impayés sur lettre de change normalisé (LCN), leur nombre est resté quasiment stable à 666 812 pour un montant de 25,1 milliards de DH. Pour ce qui concerne le stock des impayés LCN non encore régularisés, il s’est établi à 2,5 millions de cas, pour un montant de 93,2 milliards de DH, avec une proportion de 62,7 % de personnes physiques.

Quant aux centrales des risques, 5,1 millions contrats actifs chargés ont été enregistrés, en hausse de 5,4 % pour un encours de 856,1 milliards de DH. Selon le même rapport, le nombre de consultations a atteint plus de 2,5 millions, cumulant ainsi un total de 16,1 millions de consultations depuis la mise en place du 1ᵉʳ Crédit Bureau en 2009.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Bank Al-Maghrib (BAM) - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Ces articles devraient vous intéresser :

Très difficile d’envoyer de l’argent aux étudiants marocains en Russie

Le gouvernement a apporté des clarifications concernant la loi de change en vigueur, notamment le mode opératoire des transferts d’argent pour les étudiants marocains à l’étranger. Les mères de familles marocaines peuvent toujours soutenir leurs...

Légère dépréciation du dirham face à l’euro

La devise marocaine s’est dépréciée de 0,12 % face à l’euro et de 1,16 % vis-à-vis du dollar américain, au cours de la période allant du 11 au 17 mai 2023. C’est ce que précisent les indicateurs publiés par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham baisse face à l’euro

La devise marocaine s’est dépréciée de 0,95 % par rapport à l’euro et s’est appréciée de 0,58 % vis-à-vis du dollar américain, au cours de la période allant du 03 au 09 novembre 2022. C’est ce que précisent les indicateurs publiés par Bank Al-Maghrib...

Le dirham se renforce fortement face à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 1,11 % face à l’euro et de 0,65 % vis-à-vis du dollar américain, durant la période allant du 28 mars au 03 avril, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Vers une forte progression des transferts des MRE

Bank Al-Maghrib (BAM) est persuadée que les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) devraient poursuivre la tendance à la hausse amorcée depuis le début de l’année.

Le Maroc met fin à l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocain a décidé de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis l’apparition des premiers cas de contamination au coronavirus.

Immobilier au Maroc : des opportunités en vue

Le recul de l’inflation et la stabilité des taux de crédits immobiliers apportent non seulement un soulagement aux acquéreurs, mais ils suscitent également un nouvel espoir pour le marché immobilier.

Le dirham se renforce face à l’euro

La devise marocaine s’est appréciée de 1,25% face à l’euro et de 0,44% vis-à-vis du dollar américain durant la semaine allant du 25 au 31 mai, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Comment s’est comporté le dirham face à l’euro et le dollar ?

Durant la semaine du 18 au 24 mai, la devise marocaine est restée quasi stable face à l’euro et s’est déprécié de 0,68% vis-à-vis du dollar américain, selon les données fournies par Bank al-Maghrib.

Banques marocaines : Fitch Rating avertit

Les banques marocaines font face à une situation de dégradation de la qualité de leurs prêts, en dépit d’une plus grande sélectivité dans leur octroi, avertit l’agence de notation américaine Fitch Ratings.