Suite à la première liste identifiant 23 Marocains, le ranking inclut une deuxième liste en tenant compte des chercheurs pour l’ensemble de leur carrière à fin 2019. Dans cette deuxième catégorie composée de 159 682 noms, seulement huit Marocains ,dont Moustapha Bousmina de l’Université Euromed de Fès, Fouad Bentiss de l’Université d’El Jadida, Ahmed Ennaoui de l’IRESEN, Mounir Ghogho de l’UIR, B. Hammouti de l’Université d’Oujda, Abdellah Benzaouia de l’Université de Marrakech, Hmamed Abdelaziz de l’Université de Fès et A. Zarrouk de l’Université de Rabat, ont été positionnés, rapporte L’Economiste.
Toutefois, " ce palmarès comprend des chercheurs opérant au Maroc, mais ils ne doivent pas leur classement à 100% à leurs universités marocaines. Ils réussissent à se distinguer grâce à leur collaboration avec des établissements étrangers ", a indiqué Yahia Boughaleb, président de l’Université Chouaïb Doukkali d’El Jadida. Une affirmation soutenue par Mounir Ghogho, responsable du laboratoire des TIC et doyen du collège doctoral de l’Université internationale de Rabat (UIR).
Au Maroc, les doctorants ont droit à une bourse de près de 1000 DH et la bourse d’excellence est de 3000 DH. Des montants extrêmement bas pour attirer du monde. Même si, " ces dernières années, la recherche marocaine bénéficie de plus de financements, à travers la multiplication des appels à projets R&D, cela reste insuffisant " déplore Mounir Ghogho.
Par ailleurs, " s’associer à une équipe prestigieuse à l’international est déterminant " pour un chercheur, a indiqué Chakib Nejjari, président de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé, classé parmi le top 2% de 2019. Même si le Maroc peut se vanter de disposer des chercheurs de rang mondial, opérant à partir du Royaume, leur nombre reste limité comparativement à d’autres pays de la région Mena comme la Tunisie, la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite.