Le Maroc s’active pour la mise en place d’une industrie de défense robuste. Il dévoile sa stratégie axée sur la création de zones industrielles.
Avec la crise mondiale sanitaire qui a entraîné l’arrêt des industries européennes et asiatiques, le Maroc devrait privilégier la demande intérieure. À ce titre, il faudra encourager l’amélioration de la qualité de ses produits pour réussir l’exploit.
Des mesures doivent être prises pour inciter à consommer du Made in Morocco, rapporte l’Économiste. Pour y parvenir, l’Afrique subsaharienne, et plus particulièrement l’Afrique de l’Ouest, devrait représenter un débouché majeur pour les produits marocains.
Si les grandes entreprises ont acquis au niveau de cette partie de l’Afrique des parts de marché, le textile-habillement d’origine marocaine (près de 2 %) et les produits agroalimentaires peinent à s’imposer. S’agissant des exportations marocaines vers cette région, elles représentent moins de 0.5% de ses importations globales. Pour le moment, seuls le secteur bancaire, l’industrie pharmaceutique, le BTP, l’énergie… ont pu se développer en Afrique.
D’après le même média, la dynamisation des anciens métiers mondiaux du Maroc axée sur des PME performantes, bénéficiant d’un accompagnement efficace, permettrait d’acquérir des parts de marché conséquentes, grâce en partie à l’établissement de partenariats avec des entreprises locales. L’autre astuce qui pourrait fortement contribuer à la réussite de cette dynamique est la présence en Afrique subsaharienne des principales banques marocaines.
Pour rappel, l’Europe du Sud recèle un potentiel pour le Made in Morocco. La Grande-Bretagne, suite au Brexit, présenterait également des opportunités pour les entreprises marocaines. Dès lors, le Maroc pourrait enfin constituer un pont entre l’Europe et l’Afrique, voire entre la Chine et l’Afrique, un hub commercial et/ou industriel, grâce à une véritable diplomatie économique, prévoit la même source.
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