Le calcul des pénalités pourrait prendre plusieurs mois, estime le quotidien Assabah, surtout que le dénommé Ouled Lekhribgui manipulait, depuis des années de grandes quantités d’alcool frelaté et de contrebande.
L’opération est d’autant plus complexe, ajoute le journal, que le suspect avait entraîné dans son sillage de nombreux établissements touristiques et boîtes de nuit à travers le royaume. Ouled Lekhribgui encourt de lourdes sanctions pénales, et les dédommagements réclamés par la douane pourraient dépasser le milliard de dirhams.
Pour l’heure, la brigade nationale des douanes, une unité d’intervention rapide, ne chôme pas, et tente de localiser de nouveaux circuits de distribution et entrepôts que "l’empereur du vin" empruntait pour liquider sa marchandise. Et c’est loin d’être une tâche facile.
L’alcool de contrebande est d’habitude acheminé par voie terrestre, à partir des ports mauritaniens, précise le média. Les trafiquants rivalisent toutefois d’ingéniosité pour trouver de nouveaux circuits, qui échappent encore aux radars de la douane.