
Carburants au Maroc : les marges indécentes dénoncées
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La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a expliqué que les prix des carburants ne sont plus fixés par l’État, mais par les opérateurs du secteur, assurant que ce mécanisme reste encadré par un suivi strict et que des mesures d’accompagnement et de transition énergétique sont prévues.
En réponse à une question écrite du chef du groupe Haraki à la Chambre des représentants, Driss Sentissi, la ministre a rappelé que l’administration ne fixe plus les prix des carburants depuis fin 2015, laissant cette liberté aux opérateurs du secteur. « Compte tenu de l’importance stratégique des hydrocarbures dans l’économie nationale, un suivi rigoureux des prix est toutefois assuré, aussi bien sur le plan local qu’international, sans porter atteinte à la liberté de fixation accordée aux entreprises », a-t-elle expliqué.
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Nadia Fettah a en outre indiqué que le prix du gasoil a connu une baisse moyenne de 7 % au cours du premier semestre 2025, contre une régression de 6,1 % au niveau mondial. Quant au prix de l’essence super, il a chuté de 1,9 % au plan national et enregistré une baisse de 1,4 % à l’international. La membre du gouvernement a également fait référence aux rapports trimestriels du Conseil de la concurrence qui notent que les marges réalisées par les distributeurs « restent dans des niveaux raisonnables » et qu’aucune pratique anticoncurrentielle n’a été décelée.
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La ministre a par ailleurs fait par des mesures déployées par le gouvernement pour limiter l’impact de la flambée des prix sur le pouvoir d’achat des ménages. Elle a indiqué qu’à court terme, des subventions directes seront accordées au secteur du transport et qu’un suivi quotidien des prix sera assuré au niveau national et international. À moyen et long termes, l’État s’engage à constituer un stock stratégique mobilisable en cas de crise, travailler à réduire la consommation d’énergies fossiles, et à développer les énergies renouvelables, comme l’hydrogène vert.
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