Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Les mis en cause dans l’affaire de falsification de passeports marocains, au profit d’Israéliens devront encore patienter pour être jugés. En effet, le procès a été reporté à mardi prochain.
Le 10 décembre prochain, ces falsificateurs de passeports marocains passeront devant le tribunal. Ainsi en a décidé le juge Ali Tarchi. Une confrontation entre l’accusé Mimoun B. et la principale suspecte du réseau de falsification a permis au tribunal d’obtenir des détails sur cette affaire, rapporte Barlamene.
D’après le témoignage de cette dernière, Mimoun B. serait le cerveau du réseau. Affirmant avoir été mise en contact avec les israéliens par le même individu, elle ajoute qu’"il se rendait d’ailleurs lui-même dans les arrondissements pour obtenir plusieurs documents". Pour sa part, Mimoun B. a balayé toutes les accusations portées à son encontre.
Dans un communiqué, la DGSN avait expliqué le modus operandi de ce réseau criminel. Afin d’obtenir des fausses attestations de non-enregistrement à l’état civil, les mis en cause falsifient les actes de naissance au profit de citoyens de nationalité israélienne n’ayant pas d’origines marocaines. L’objectif premier ici est de pouvoir inclure ces individus dans des dossiers de procès judiciaires, pour ensuite réclamer leur autorisation d’enregistrement dans l’état civil. Par finir, ils pourront leur "obtenir des actes de naissance avec des identités de Marocains de confession juive".
Dans cette affaire, il sont au total 28 personnes accusées, dont 7 Israéliens et 6 policiers.
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