Le Maroc conjugue désormais au passé l’impact négatif du puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre qui a endeuillé le peuple marocain et causé d’énormes dégâts matériels sur son tourisme. L’industrie se porte mieux que jamais.
Redynamiser l’industrie touristique sur les côtes méditerranéenne et atlantique d’une part, et développer l’économie qui croît à des taux de 4 %. C’est le but visé par le Maroc, qui entend attirer un plus grand investissement des chaînes hôtelières des Baléares.
"Il existe des incitations fiscales, comme un taux d’impôt sur les nouvelles sociétés de 0 % pendant les cinq premières années d’exercice, et de 17,5 % par la suite, et une TVA réduite de 10 % sur les services d’hébergement financés par l’État", a annoncé le Conseiller aux affaires économiques et commerciales, Aziz El Atiaoui, lors d’une rencontre institutionnelle aux Îles Baléares, effectuée par une équipe de l’Ambassade du Maroc en Espagne.
Conduisant la délégation, l’ambassadeur du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, a mis un accent particulier sur les avantages qu’offre son pays aux investisseurs dans les domaines comme l’industrie, l’agriculture et surtout, le tourisme.
À l’heure actuelle, Meliá, Riu, Iberostar et Barceló disposent d’une vingtaine d’hôtels dans le pays. Ceci, grâce au tourisme qui s’est accru ces dernières années, atteignant aujourd’hui plus de 12 millions de personens par an.
Mohamed Amine El Jaouhari, en sa qualité de directeur général pour l’Espagne de Royal Air Maroc, a rappelé que depuis décembre, la compagnie coopère en partenariat avec Iberia et Vueling, et toutes les compagnies aériennes de l’Alliance One World. C’est dans le but d’opérer avec un seul billet de Palma et Eivissa aux principaux aéroports situés dans la zone touristique marocaine.
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