Cette inflation aura un impact plus sévère sur les indicateurs des prix à la consommation (IPC) en Afrique par rapport aux économies avancées, dont le Maroc, indique le récent rapport du cabinet, qui précise que les prix des denrées alimentaires ont suivi une tendance à la hausse au cours des deux dernières années, en plus de la guerre en Ukraine qui a exacerbé cette tendance, ce qui fait augmenter le coût des matières premières de par le monde.
S’agissant de l’emploi, le Maroc figure parmi les pays à fort taux de chômage sur le continent. Une situation qui a entrainé l’émergence d’un environnement sujet aux turbulences, puisque les revenus disponibles sont réduits ce qui oblige les gouvernements à prendre des mesures exceptionnelles pour atténuer les répercussions sur les citoyens, souligne le rapport.
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Au nombre de ces mesures, on peut citer les transferts financiers au profit des Marocains les plus vulnérables et l’augmentation du salaire minimum fixé actuellement à 2 638 dh hors secteur agricoles. Pendant ce temps, en fin mars, l’inflation record enregistrée au royaume s’élevait à 5,2 %, inférieure à d’autres pays comme l’Égypte (10,5%), précise-t-on.
Pour le cabinet, le Maroc fait partie des pays qui vont importer davantage de blé pour la saison agricole 2022-2023. Le royaume reste tout de même l’un des pays les plus stables du continent. Toutefois, les familles marocaines sont exposées à des pressions financières qui pourraient entraîner des protestations contre la cherté de la vie, a prévenu le rapport.