Se targuant d’avoir défié les autorités, en circulant dans les différentes artères des villes de Martil et Tétouan, les jeunes femmes, âgées de 30 et 31 ans, ont tenu à immortaliser leur écart de conduite dans une vidéo.
Cette erreur va leur coûter une garde à vue de 48 heures, avant d’être poursuivies en état de détention, vendredi dernier, par le procureur général près le tribunal de première instance.
Les deux mises en cause devront répondre, le 8 mai prochain, des chefs d’accusation de violation de l’état d’urgence sanitaire, d’incitation à enfreindre les mesures de confinement, et d’outrage aux forces de l’ordre à travers des gestes et actes à caractère obscène.