Ces Marocains emprisonnés injustement en Algérie
Des familles marocaines souffrent ne pas obtenir des clarifications sur le sort de leurs proches disparus sur les routes migratoires ou emprisonnés en Algérie. Près de 700...
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur les peines alternatives le 22 août 2025, de nombreux détenus marocains purgeant leurs peines dans les prisons marocaines et remplissant les conditions exigées, ont déposé des demandes pour bénéficier de cette mesure.
Selon Alyaoum24, les juges chargés de l’exécution des peines ont reçu plusieurs demandes de détenus qui ont exprimé leur souhait de transformer leurs peines privatives de liberté en peines alternatives, soit en amendes, soit en travaux d’intérêt général, soit en surveillance électronique. La loi sur les peines alternatives donne au juge chargé de l’application des peines la prérogative de réviser les peines privatives de liberté définitives et de les remplacer par des peines alternatives, soit d’office, soit à la demande du ministère public, du condamné ou de sa défense, du représentant légal du mineur, du directeur de l’établissement pénitentiaire ou de toute partie concernée (article 647-22).
À lire : Spoliation immobilière au Maroc : 27 accusés condamnés à de lourdes peines
La loi précise que les décisions du juge compétent peuvent être contestées par toute partie concernée, dès le lendemain de la notification. Le tribunal doit statuer sur ce recours dans un délai maximum de 15 jours. Le recours entraîne la suspension temporaire de l’exécution de la décision jusqu’au jugement définitif. Les personnes condamnées pour des crimes graves (atteinte à la sûreté de l’État, terrorisme, corruption, détournement de fonds publics, blanchiment d’argent, trafic international de stupéfiants et agressions sexuelles visant les mineurs ou les personnes en situation de handicap) ne peuvent bénéficier de peines alternatives.
À lire : Assassinat par erreur : peines exemplaires dans l’affaire Houcine Hakkar
Le texte a prévu quatre types de peines alternatives : le travail d’intérêt général, la surveillance électronique, la restriction de certains droits ou l’imposition de mesures thérapeutiques et de réinsertion, telles que l’assignation à résidence, le suivi médical, l’interdiction de fréquenter certains lieux ou l’obligation de se présenter régulièrement aux autorités compétentes et enfin, l’amende journalière dont le montant varie entre 100 et 2 000 dirhams, en fonction des moyens financiers du condamné, de la gravité du crime et du préjudice causé. La loi sur les peines alternatives vise à améliorer les conditions de vie carcérales, lutter contre la surpopulation carcérale et contribuer à la réinsertion sociale des détenus.
Aller plus loin
Des familles marocaines souffrent ne pas obtenir des clarifications sur le sort de leurs proches disparus sur les routes migratoires ou emprisonnés en Algérie. Près de 700...
Les membres d’un réseau spécialisé dans la spoliation de terres publiques et privées ont été condamnés mercredi par le tribunal de première instance de Fès à plus de 94 ans de...
La famille de Fatima Zahra, une adolescente marocaine de 15 ans, originaire de Tata et victime d’un viol collectif, dénonce les peines insignifiantes d’un an de prison...
Les trois accusés du viol de la petite Sanae qui avait 11 ans au moment des faits ont vu leurs peines alourdies par la Cour d’appel de Rabat. Une satisfaction pour la société...