Le nombre des dossiers contentieux a atteint 129 en 2024, contre 137 en 2023, ce qui représente une baisse de 5,8 %, indique le rapport de gestion de l’Office des changes au titre de l’année 2024.
En ce qui concerne les vérifications de conformité aux exigences de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), 151 dossiers relatifs aux Sociétés de change de devises ont été bouclés, révèle le document. En 2024, l’Office des changes a renforcé son dispositif de contrôle sur place avec 361 enquêtes réalisées, contre 353 en 2023.
À lire : Trafic de devises au Maroc : l’Office des changes mène l’enquête
Dans le détail, 256 enquêtes ont été effectuées dans le cadre du contrôle des sociétés relevant de divers secteurs d’activité (Commerce, Industrie, Agroalimentaire, Textile, Service et NTIC, etc.), De même, 105 enquêtes ont porté sur le contrôle des Sociétés de change de devises (SCD) en matière d’activité de change manuel de devises (57 enquêtes) et sur leur conformité au dispositif national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (48 enquêtes).
À lire : Maroc : l’Office des changes détecte une fraude massive
Les secteurs d’activités les plus contrôlés en 2024 sont les banques et opérateurs de change manuel (32,7 % des enquêtes), les personnes physiques (32,7 %), et les autres opérateurs (34,6 %). Malgré la sortie du Maroc de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), l’Office des changes a maintenu ses efforts en vue du renforcement de la conformité des Sociétés de change de devises (SCD) aux règles législatives et réglementaires en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
À lire : Maroc : l’Office des changes remonte un vaste réseau de fraude
Dans cette optique, un plan d’actions a été lancé pour aider ces structures à s’aligner durablement sur les standards internationaux du GAFI. Cette démarche s’inscrit dans une logique de long terme, axée sur la formation et la sensibilisation, et soutenue par l’Évaluation nationale des risques (ENR) et la feuille de route de la task force nationale.