
Maroc : un coup de fil qui coûte cher à un policier
Alors que la loi interdit formellement à toute personne en garde à vue d’utiliser un quelconque moyen de communication ou tout autre voie à même d’entraver une procédure...
Deux membres de la gendarmerie royale ont été interpellés vendredi en plein jour dans la province de Khémisset. Ils sont accusés d’avoir reçu un pot-de-vin. L’un d’eux, un adjudant, a été pris en flagrant délit par une équipe nationale de la gendarmerie royale dépêchée depuis Rabat.
C’est suite à un signalement au numéro vert dédié aux affaires de corruption que les deux hommes, exerçant dans la zone d’Aït Ouribel, ont pu être pris sur le fait. Un piège tendu par la personne à l’origine de la dénonciation a permis de mettre la main au collet des deux hommes. Ces derniers ont été appréhendés alors qu’ils recevaient 200 dirhams de la part du plaignant.
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Immédiatement conduits au poste, ils ont été délestés de leurs armes. Un chauffeur de taxi, jouant le rôle d’intermédiaire dans l’affaire, a également été arrêté. Son dossier a été transmis au tribunal de première instance de Khémisset.
Les deux militaires, poursuivis pour corruption et pour avoir sollicité et accepté des sommes d’argent, connaîtront leur sort lors d’une audience prévue le 28 janvier 2025 devant le tribunal de Rabat. D’ici là, seul l’adjudant a été placé en détention. L’autre gendarme est poursuivi en état de liberté.
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